Qu'est-ce que la littéraTube ?

Où va la littéraTube ?

Où va la littéraTube ?

Gilles Bonnet, Erika Fülöp, Gaëlle Théval, « Où va la littéraTube ? », Qu’est-ce que la littéraTube ? (édition augmentée), Les Ateliers de [sens public], Montréal, 2023, isbn : 978-2-924925-21-8, http://ateliers.sens-public.org/qu-est-ce-que-la-litteratube/conclusion.html.
version 0, 22/05/2023
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Chaque capsule vidéo que l’on classe dans le corpus de littéraTube pose immanquablement la question de sa littérarité. Conserver les critères classiques de la présence du texte et des instances éditoriales de légitimation symbolique reviendrait de fait à exclure ces productions du champ littéraire. Mais la littéraTube ne se comprend qu’inscrite dans la littérature contemporaine, dont elle ne constitue ni une marge ni une déviance, mais un pan important. Or, résidences, lectures, ateliers d’écriture et performances se multiplient actuellement, qui périment le paradigme du livre comme unique expression de l’écrivain. À l’ère d’une littérature qu’on dira « contextuelle », ou « exposée », la littérature numérique se fraie une voie, d’abord sur les sites et blogs d’écrivains, puis sur les réseaux sociaux, et désormais sur YouTube. Comme le résume Lionel Ruffel :

S’il est un point commun à l’ensemble de ces transformations, c’est que l’on passe d’une représentation et donc d’un imaginaire du littéraire centré sur un objet-support, le livre, à un imaginaire du littéraire centré sur une action et une pratique : la publication. Publier retourne à son sens originel : rendre public, passer de l’expression privée destinée à des correspondants précis à l’expression pour des publics de plus en plus divers. La publication de la littérature, historiquement, ne s’est pas limitée à celle des livres (2018).

La littérature se saisit alors au sein d’un écosystème synonyme de pluralité médiatique. Au cours d’une vidéo de son « Service de presse« LOVECRAFT, SORCIÈRE & VIEILLES LUNETTES », françois bon | le tiers livre, 26 août 2016.
↩︎
 », François Bon présente ainsi les livres qu’il vient de recevoir d’Amazon, qui sont en fait ses propres livres, auto-édités au sein de sa maison d’édition et diffusés en impression à la demande ; dans le même temps il renvoie clairement par un texte en surimpression et par la présence à l’image d’un autre écran connecté à des augmentations de ces ouvrages, disponibles sur son site Web :

François Bon, « LOVECRAFT, SORCIÈRE & VIEILLES LUNETTES », françois bon | le tiers livre, 26 août 2016

YouTube est bien un réseau social, désormais également socio-littéraire. Outre les liens thématiques et génériques que crée la vidéo-écriture, les abonnements, les liens à d’autres chaînes amies, les « j’aime » et les commentaires mutuels ont donné naissance à de véritables échanges comme à des amitiés, voire à des communautés créatives. À la verticalité généalogique adoptée par notre introduction, pour une première approche de l’écosystème littéraTube, il convient donc d’ajouter in fine une exploration plus horizontale des réseaux qui le structurent et le font vivre.

La très grande majorité des auteurs de littéraTube cités dans ce volume ne pratiquent pas ce médium en tant que professionnels ni ne vivent de leur activité littéraire. Cela n’empêche pas que ces pratiques occupent une place très importante, voire centrale dans leur vie, d’après leurs propres aveux et à juger de l’intensité de leur production. YouTube est, certes, le premier instigateur de ces créations. Si l’art, la poésie vidéo, même le vlog existaient avant lui, c’est bien la disponibilité de cet espace public audiovisuel facile d’accès où création et réception-consommation s’entremêlent, conjuguée avec la disponibilité des outils d’amateur pour enregistrer et monter des vidéos, qui a incité cette nouvelle vague d’expérimentation avec le médium et rendu possible la naissance de nouveaux genres et pratiques. Les dispositifs de réseautage de la plateforme visant la communication autour des vidéos et l’établissement de liens entre youtubeurs ont ensuite permis l’émergence de communautés d’intérêt aux contours flous, des réseaux à l’intérieur du réseau vidéo. Le booktube, le genre le plus populaire et le mieux connu sur YouTube, avec ses liens inévitables à l’écosystème traditionnel du métier du livre, a donné naissance non seulement à des communautés autour d’un booktubeur ou d’une booktubeuse, mais également à des infrastructures telles que des sites agrégateurs (booktube.fr, booktubers-app.comCe site a depuis été supprimé.↩︎) et des rencontres, souvent organisées par des bibliothèques, qui s’allient à ces nouveaux prescripteurs pour promouvoir la lecture et pour « lier la bibliothèque aux pratiques numériques de son temps » (Auregann 2015). Le genre de communauté qui s’établit autour d’un booktubeur, malgré la possibilité d’un vrai dialogue avec l’auteur d’une vidéo et l’impression de proximité pour les abonnés, reste cependant largement centralisée par des communications unidirectionnelles. La communauté se constitue donc davantage de liens qui peuvent exister entre un prescripteur de type traditionnel et ses lecteurs.

Un autre type de communauté s’est formée parmi les auteurs de littéraTube qui pratiquent la vidéo-écriture comme une activité littéraire créatrice. Les commentaires sur YouTube permettent de détecter des liens d’appréciation mutuelle entre les auteurs qui se suivent et se soutiennent les uns les autres, tandis que la chaîne collective Pneumatic Cinema, créée pendant le confinement en 2020, à laquelle nombre de nos auteurs cités ont contribué, matérialise la volonté des créateurs dans ce réseau de créer des liens, d’interagir et de partager un espace au sein de l’univers YouTube. Les commentaires se concentrent sur les qualités littéraires et audiovisuelles des capsules, avec des observations souvent très précises sur la forme et le fond aussi bien que sur la technique, et des impressions de lecteur-spectateur, remplissant ainsi une fonction non seulement phatique et motivationnelle, mais également poétique et analytique – dans un sens positif, puisque nous n’y avons jamais vu de critique négative : « Ça souffle à l’intérieur des mots et des images » note Gwen Denieul à propos d’une vidéo de Claude Enuset ; « quel texte… dialogue étrange et symétrique avec Michaux / Ecuador » (François Bon sur une capsule d’Anh Mat) ; « images, sons, écriture s’impriment sur le cerveau » (Gwen Denieul sur un vidéopoème de Stéphen Urani) ; « Superbe… et le poids du silence… fort. » (Annick Brabant sur une vidéo de Gwen Denieul) ; « lieu d’attente, attente de rien, d’un peu de soi au calme, juste un peu de soi et de rien » (Claude Enuset sur une capsule d’Anh Mat), « Toute cette matière langage entremêlée ! Merci, merci Gracia. » (Marine Riguet sur « impro•visage (7) » de Gracia Bejjani) pour ne citer que quelques exemples.

Les échanges montrent également que les lecteurs-spectateurs ont eux-mêmes un regard de créateur et que les visionnages comme les dialogues participent du processus créatif en servant d’inspiration de manière très directe et explicite : « Cadrer les images comme les mots ou les mots comme des images… je retiens », note Arnaud de la Cotte sur une capsule de Gwen Denieul« Simon seul #1 | temps vide », Gwen Denieul, 19 janvier 2019.
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 ; « J’aime vraiment ce silence qui laisse parler la voix intérieure… Tu permets que je reprenne l’idée ? Bien envie de partir sur une série de vidéos inspirées par ce silence« écrire l’écrire, l’aimer (5) », gracia bejjani, 12 septembre 2018. ↩︎ », demande ainsi Stewen CorvezDe la chaîne YouTube De Fil Mince et de Singe (désormais renommée Stewen Corvez).↩︎ à Gracia Bejjani.

Si le nombre de visionnages – souvent à peine quelques dizaines et jusqu’à quelques centaines dans le meilleur des cas, en fonction des auteurs, de leurs réseaux et des genres pratiqués – reste bas même par rapport aux booktubeurs moins connus, l’engagement est non seulement plus significatif pour les deux parties, mais plus personnalisé. Il est en outre directement lié à l’activité créatrice et non simplement à l’objet dont parle la capsule. Il s’agit donc dans ce sens d’une vraie communauté, issue du désir de création, de partage et d’apprentissage. Comme l’a démontré David Gauntlet à partir de la culture du bricolage et de l’artisanat, « making is connectingSe reporter à son essai Making is Connecting. The Social Meaning of Creativity, from DIY and Knitting to YouTube and Web 2.0 (2011).↩︎ » : la création crée des liens. Ces liens se matérialisent par ailleurs non seulement sous forme d’échanges et d’influences revendiquées, mais également dans de la co-création, des rencontres en personne et des objets qui circulent, notamment des livres. Ainsi Nathanaëlle Quoirez, Gwen Denieul et Gracia Bejjani ont-ils réuni leurs talents pour créer une capsule intitulée « Dans le cri du bûcher », avec un texte écrit et performé par les deux premiers et le tout monté par les deux derniers. La capsule porte de manière très marquante le style de chacun des trois auteurs par le texte, les voix et les images tout en produisant une nouvelle voix par l’ensemble. François Bon a d’ailleurs commenté en ces termes cette coopération : « beau de voir les génériques démultiplier les noms » ; et Denieul de répondre : « et t’y es pas pour rien dans ces noms rassemblés ». Similairement, Gwen Denieul a collaboré avec Marine Riguet sur deux « variations » en vidéo du « Désert du vide », « un projet multimédia et collaboratif, décliné en plusieurs volets complémentaires mêlant les supports textuel, audiovisuel, musical et pictural » mené par Marine Riguet, qui a également donné lieu à une performance multimédia live par les auteursVoir aussi la chaîne YouTube de Marine Riguet.↩︎. Arnaud de la Cotte et Michel Brosseau ont lancé un « journal croisé », réalisé lors d’une rencontre en personne organisée dans ce but, dont Adrien Meignan remarque : « C’est vraiment très chouette. Cet entremêlement, qui va au-delà d’une correspondance, produit un nouvel élan comme si ton point de vue et celui d’Arnaud produisaient un nouveau filmeur imaginaire. » Et Michel Brosseau de corroborer : « C’est ça, un nouveau filmeur est né du montage. » Les collaborations et co-créations se multiplient sensiblement depuis la tenue des premières journées consacrées à la littéraTube les 13 et 14 mai 2022 à Évry. Ce phénomène renforce la communauté créatrice et donne naissance à de nouvelles inflexions de voix inscrites dans le sillage, réactualisé, de la pratique des « vases communicants » initiée à l’origine pour favoriser des écritures croisées de blog à blogÀ ce sujet, lire l’article « “vases communicants”, c’est important » (Bon s. d.).↩︎.

La circulation des objets permet également de consolider le réseau. Dans son « Service de presse », François Bon, on l’a vu, reçoit des livres et en renvoie, pratiquant un avatar du fameux book crossing, en faisant gagner en général deux ouvrages qu’il a reçus, par un tirage au sort récompensant les auteurs de commentaires au bas de ses vidéos. Guillaume Cingal, quant à lui, pratique le Public Library Haul, qui consiste à déballer devant les spectateurs la Pile À Lire d’ouvrages empruntés à la bibliothèque, qu’il faudra bientôt rendre. La vidéo donne espace et voix à un seuil, entre l’intérieur et l’extérieur, l’entrée et la sortie des livres, qu’anime donc un flux, proprement sociolittéraire. De ce flux de livres naît un nouvel objet, que l’on nommera le livre conversationnel. De même que la photographie, désormais numérique, est vouée au partage, sur Instagram, Flickr ou autres, et devient « image conversationnelle », selon la formule d’André Gunthert (2014), le livre, lu sur YouTube, participe d’une économie de l’attention, et par conséquent de la prescription, qui l’insère dans un réseau de discours. Lire un extrait sur YouTube est un geste préhensif comparable au partage d’un cliché : c’est même là que se rencontrent la vieille fonction de prescription, traditionnellement assumée par la presse, et la culture numérique du share, au cœur des réseaux sociaux.

Le réseau de lecteurs-internautes qui participent de cette circulation et de cette prescription alternatives reste bien plus large que la communauté de créateurs, et il mobilise plus facilement aussi les lecteurs de littérature imprimée. Ce réseau s’est en partie formé avant toute vidéo et continue à s’agrandir indépendamment d’elle, grâce à des amitiés littéraires qui se sont de leur côté développées et multipliées sur les médias sociaux, qui les rendent plus faciles à établir, maintenir et élargir. Certaines de ces relations se sont renforcées grâce au nouvel intérêt partagé pour la vidéo comme moyen d’écriture, tandis que d’autres sont nées grâce à lui. Les réseaux sociaux sont entretemps devenus quasi indispensables pour tout auteur qui cherche à être lu, et en particulier pour les auteurs d’œuvres numériques, quel que soit leur capital social et symbolique confirméVoir Erika Fülöp (2019 ; 2018).↩︎. Facebook, Twitter et Instagram sont désormais des outils de promotion incontournables pour toute production culturelle, y compris pour les créations numériques qui ne font l’objet d’aucune transaction commerciale – d’autant plus que ces projets, à moins d’être activement promus par leurs auteurs, ont très peu de chances d’être visibles dans la masse épaisse de la Toile. Nous observons donc une convergence de l’évolution des outils de création et des espaces de communication via les réseaux sociaux, qui sont en même temps des espaces de publication.

Les dispositifs des médias sociaux, outre qu’ils offrent un espace de publication pour de nouvelles créations, rendent donc visibles – et en partie publics – les liens et groupements autour de la création (vidéo-)littéraire. Ils marquent l’existence d’une communauté tout sauf désœuvrée et représentent en même temps un facteur clé dans la naissance même de cette communauté et dans la croissance de la littéraTube. Facebook en particulier joue un rôle crucial en proposant un espace d’échanges et d’encouragement plus adapté au renforcement des liens que YouTube, cette plateforme « intrinsèquement média et incidemment sociale » (Beauvisage et al. 2011). Facebook serait le bistrot du coin où on passe pour discuter après une séance de cinéma, même si les échanges commencent dès la « salle de projection ». La vidéo est en effet éminemment ce que Henry Jenkins, Sam Ford et Joshua Green appellent « spreadable media » (2013), un objet qui se prête au partage sur les réseaux, donc facile à faire circuler, clé de la culture participative. Or le partage ne s’arrête pas aux confins d’un site : l’entrecroisement des réseaux et la combinaison des dispositifs font au contraire leur force. Facebook permet de créer des groupes et des pages autour d’un sujet où les membres peuvent intervenir, contrairement au dispositif YouTube, qui exige l’organisation par chaînes individuelles, même si chacun peut aussi créer ses playlists et s’abonner à ses chaînes préférées. Ainsi la page Facebook Vidéo-Écritures, modérée par plusieurs auteurs de littéraTube, a-t-elle formalisé l’existence de la communauté (terme qui apparaît également comme catégorie de la page). Cette page, avec quelque 190 abonnés fin 2022, a prolongé l’activité de partage qui existait déjà à travers les profils individuels des auteurs, tout en donnant une visibilité publique à la communauté et à leur créations – visibilité certes toujours très limitée, étant donné la stratégie algorithmique de Facebook biaisée de manière à inciter les modérateurs de pages à investir dans des campagnes de promotion.

Vidéo-Écritures sur Facebook

Le groupe « Rencontres au sommet de la littéraTube » créé quelque temps plus tard par Stewen Corvez au départ pour organiser une réunion en personne prolonge de son côté cette activité avec un espace dédié aux discussions autour des capsules. Désormais, une compte issu des journées d’Évry, « LittéraTube|YouTube & littérature » recueille de nombreuses créations et constitue un espace vivant d’échanges et de réflexions. Facebook reste un fédérateur important où les créateurs apparaissent non seulement par leurs créations, mais également en tant qu’individus où ils peuvent se manifester hors création et de manière plus personnelle. Il a d’ailleurs aussi servi d’espace vidéo à certains auteurs, dont Milène Tournier et Gracia Bejjani, qui pendant un temps postèrent des capsules directement sur Facebook, sans les publier sur YouTube, ou en utilisant les deux en parallèle. Cette stratégie pose la question de l’usage des plateformes et de la motivation de la publication sur chacune. François Bon insiste notamment sur le rôle de Facebook comme relais des contenus, qui doivent cependant être hébergés ailleurs, dans un espace plus stable et dédié à la création, tel un site personnel. Une chaîne YouTube, LittéraTube, permet de regrouper les contenus vidéo mais reste limité à ce médium, avec des paratextes associés à des capsules, contrairement à Facebook, qui laisse varier et combiner textes, photos, vidéos et liens, mais qui les disperse dans le temps et ne se prête pas si bien à l’organisation de ces divers matériaux qu’un site personnel.

François Bon reste par ailleurs incontestablement un acteur clé dans ce contexte, tant pour la promotion de l’expérimentation littéraire avec le médium que pour l’exploitation des réseaux à des fins de création et d’échange. Si les poètes et autres auteurs expérimentaux, comme Jérôme Game, Anne-James Chaton, Charles Pennequin, Jean-Pierre Balpe, Pierre Ménard, Noémi Lefebvre ou Arnaud Maïsetti, ont investi le médium de leur côté, Bon fut le premier à le promouvoir activement en invitant les participants de ses ateliers d’écriture en ligne ou en présentiel à le découvrir et en incitant ses contacts à s’emparer de l’opportunité que représente YouTube pour la littérature. Il s’est également investi dans l’exploration du terrain et la promotion des talents qu’il découvre : il propose dès 2016 un petit panorama « YouTube avec littérature (et réciproquement) » et continue pendant longtemps à enrichir sa playlist « Ouvert aux amis » (désormais supprimée), à commenter et à relayer les capsules des autres.

François Bon, connecteur, « YOUTUBE AVEC LITTÉRATURE (ET RÉCIPROQUEMENT) », françois bon | le tiers livre, 13 septembre 2016
Playlist « OUVERT AUX AMIS », françois bon | le tiers livre

Si on peut aujourd’hui parler d’une communauté littéraTube, c’est en grande partie grâce aux auteurs qui se sont connus via ses réseaux. YouTube permet ainsi, dans un premier temps, de cimenter une communauté d’écrivains et de lecteurs, appelée à se « serrer les coudes » pour faire front aux attaques dont la littérature ne manque pas d’être la cible et à « affronter le présent ». Pour cette raison, « on a absolument besoin que ça bouge, que ça s’élargisse », la littérature sur YouTube, pour constituer des forces politiques de contrepoids, entre frères d’armes. Car lire et voir l’autre, pour qui écrit par ailleurs, c’est aussi accéder à cet « écrire par les autres« ce qu’on écrit soi, c’est écrire par tous les autres, ce grand collectif qu’on pousse ensemble » : « SP49 | JE REÇOIS MÊME DES BOUTEILLES ! »), françois bon | le tiers livre, 26 avril 2018.
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 » et donc conjoindre la logique interactive du Web 2.0, dans sa manifestation la plus marquante, à savoir les réseaux sociaux, et la nature profonde, c’est-à-dire intersubjective, du geste littéraire.

Références
Auregann. 2015. « Des Youtubeurs à la bibli : la vulgarisation sur le web & les bibliothèques ». Doc@Rennes. https://docarennes.wordpress.com/2015/11/12/des-youtubeurs-a-la-bibli-la-vulgarisation-sur-le-web-les-bibliotheques/.
Beauvisage, Thomas, Jean-Samuel Beuscart, Thomas Couronné, et Kevin Mellet. 2011. « Le succès sur Internet repose-t-il sur la contagion ? Une analyse des recherches sur la viralité ». Tracés, nᵒ 21: 151‑66. https://doi.org//10.4000/traces.5194.
Bon, François. 2018. « SP49 JE REÇOIS MÊME DES BOUTEILLES ! - YouTube ». https://www.youtube.com/watch?v=DEtAYFWz9Sw.
———. s. d. « "vases communicants", c’est important ». le tiers livre, web & littérature. Consulté le 22 novembre 2022. https://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article2258.
Fülöp, Erika. 2018. « La bénédition du piège sucré ». In I love to spam. Cerisy-La-Salle. https://art-et-reseaux.fr/la-benediction-du-piege-sucre/.
———. 2019. « Digital authorship and social media: French digital authors’ attitudes towards Facebook ». French Cultural Studies 30 (2): 121‑37. https://doi.org/10.1177/0957155819843414.
Gauntlett, David. 2011. Making is connecting: the social meaning of creativity, from DIY and knitting to YouTube and Web 2.0. Cambridge: Polity.
Gunthert, André. 2014. « L’image conversationnelle ». Études photographiques, nᵒ 31 (mars). http://etudesphotographiques.revues.org/3387.
Jenkins, Henry. 2013. Spreadable media: creating value and meaning in a networked culture. Postmillennial pop. New York: New York University Press. https://nyupress.org/9781479856053/spreadable-media/.
Ruffel, Lionel. 2016. Brouhaha. Les mondes du contemporain. Lagrasse: Verdier. https://editions-verdier.fr/livre/brouhaha/.
———. 2018. « L’imaginaire de la publication. Pour une approche médiatique des littératures contemporaines ». Revue des Sciences Humaines. La littérature au risque des médias, nᵒ 331.